Chronique Métro de ce jeudi avec le Titanic !

Touché coulé.

Un siècle évaporé mais pas le souvenir de ce monstre d’acier. Le Titan des paquebots sombra dans les abîmes de l’Atlantique mais resta dans les cimes de l’histoire. On sait presque tout de ce drame mais tout reste aujourd’hui à inventer. Cedric Rassat et Emre Ohrun nous gratifie d’une histoire poilante et désopilante. Entre malédiction égyptienne et grande bourgeoisie dépravée, cet album vous scotche sans alcool dans les brumes de l’atlantique nord au plus près des acteurs presque innocent de cette tragédie humaine. Ce qui est hallucinant dans cette pépite aux éditions Glénat c’est le graphisme. Emre Ohrun utilise la carte à gratter. Rien à gagner avec cette méthode si ce n’est un rendu noir et blanc bluffant d’émotion et de créativité. Presque aussi fort que la version 3D de Titanic de James Cameron, ce système de carte à gratter donne du volume, de la profondeur et une sensation à fleur de lecture unique ! Le Titanic renaît donc de ces flots tel le phoenix qui survole cet album absolument génial !