Du Sfar et des cochons
Une nouvelle fois, Sfar nous revient avec son délicieux et envoûtant Chat du Rabbin, hymne à l'écriture, au voyage, à l'aventure et à une atmosphère prennante et touchante qui me fait aimer cet immense espoir de la BD qu'est Johan Sfar. Je retire espoir car Sfar rime aujourd'hui avec Star non pas pour quelques caprices mais pour un talent pure et vrai, un diamant taillé dans la masse qui chaque année prend encore quelques carrats.
Certains faux représentants d'une ligne claire ou d'un BD vieillotte et dépassée pensent le contraire et c'est leur droit, chacun est libre, mais ne pas reconnaître à Sfar un immense talent et un dépoussièrage massif du neuvième art serait se perdre dans des idées qui je le pense, férocement même, sont complêtement dépassées.
Alors il est toujours bon d'attaquer ceux qui réussissent, c'est de bon augure dans un pays ou la réussite dérange souvent, on aime attaquer après avoir aimer, on aime bien détruire ce que l'on a construit, mais Sfar ce n'est pas une star de pacotille ou un talent éphémère, sa productivité basée sur un socle intellectuel tellement détonnant, riche et brillant ne pourraît être j'en suis sur un soleil couchant qui ne se relèverait pas.
Je vous conseille ainsi ce nouveau Chat du Rabbin qui miaulera dans vos mirettes comme un bonheur sans fioritures.